Membre du 1 % pour la Planète, en 2023 nous avons reversé 1 % de notre chiffre d'affaire aux associations BLOOM et SURVIVAL

Membre du 1 % pour la Planète, en 2023 nous avons reversé 1 % de notre chiffre d'affaire aux associations BLOOM et SURVIVAL

Lanceur d’alerte et contre-pouvoir efficace, BLOOM est une association experte et scientifique de loi 1901 fondée en 2005 par Claire Nouvian.

L’ONG a pour mission de protéger l’océan des méthodes de pêche destructrices, de restaurer les écosystèmes marins, de sauver les espèces du changement climatique et de préserver la pêche artisanale, en voie de disparition.


BLOOM, riche d’une équipe composée pour moitié de scientifiques, a un un fort impact dans différents domaines : recherche, plaidoyer, judiciaire et mobilisation citoyenne. Cette équipe se caractérise par sa passion pour l'environnement marin et son obsession des résultats et de l'efficacité.

L’association a notamment obtenu l’interdiction du chalutage en eaux profondes (2016) et l’interdiction de la pêche électrique (2019) en Europe. 


Pourquoi faut-il protéger l’océan ? 


L’océan est le poumon bleu de la Terre. Il est notre premier allié climatique. En absorbant plus de 90% de la chaleur générée par les activités humaines et jusqu’à 30% de nos émissions de CO2, il joue le rôle de « thermostat » planétaire.

Un océan en bonne santé est indispensable au maintien des conditions de vie sur Terre. Or il subit des pressions
énormes. 


De quoi souffre-t-il ?
 

Longtemps pensé inépuisable, l’océan a été littéralement décimé par la pêche industrielle, reconnue comme sa première cause de destruction par l’IPBES (équivalent biodiversité du GIEC). 

Aujourd’hui, plus d’un tiers des mammifères marins sont menacés d’extinction. Les populations de grands poissons prédateurs comme les cabillauds, les requins et les thons ont chuté de 90% depuis 1950.

En tractant de lourds filets sur les fonds marins tels des bulldozers des mers, la pêche industrielle ravage massivement les habitats marins. L’impact est équivalent à 150 fois celui de la déforestation terrestre.

Ainsi méthodiquement pillé, pollué et saccagé, l’océan n’est plus en mesure d’assurer le rôle de thermostat planétaire et de réservoir de vie sur Terre.

Ce désastre écologique se double d’une catastrophe sociale et alimentaire : les emplois dans le secteur de la pêche, particulièrement artisanale, ont été divisés par 5 depuis les années 1950 et la sécurité alimentaire de la moitié de la population mondiale est menacée.

Pourtant, les gouvernements successifs européens et français, aux prises des lobbies industriels, persistent à soutenir les méthodes de pêche les plus destructrices. Les industriels, soutenus par des subventions publiques, sans lesquelles ils n’existeraient pas, se comportent en maîtres des lieux, pêchent dans des aires marines supposément protégées,
fraudent en toute impunité et jouissent de l’opacité d’un secteur qui leur attribue l’écrasante majorité des droits de pêcher.

BLOOM refuse cette fatalité et veut prouver que stratégie, méthode et mobilisation peuvent retourner cette tragédie environnementale et humaine en cours.


Quels enjeux pour 2024 ?


Deuxième puissance maritime mondiale en termes de superficie, la France porte une responsabilité toute particulière dans la protection de l’océan. Emmanuel Macron a annoncé que 2024 serait “l’année de la mer”, avec une série d’événements entre l’été 2024 et l’été 2025.

Cette année aboutira à la Conférence des Nations unies sur l’Océan en juin 2025, où les chefs d’États du monde entier se réuniront à Nice pour fixer un cap de protection de l’océan.  
 
BLOOM compte se saisir de cette fenêtre de tir inédite pour gagner des victoires concrètes et véritablement ambitieuses pour l’océan :


1- Obtenir des aires marines réellement protégées

Les aires marines protégées sont la solution pour restaurer la biodiversité marine. La France prétend protéger plus de 30% de son territoire marin mais n’en protège réellement que moins de 4%. Les engins de pêche industrielle chalutent constamment les fonds marins dans les aires marines dites « protégées » françaises.

BLOOM lutte pour que le gouvernement respecte ses engagements en protégeant véritablement 30% de son territoire océanique en y interdisant les techniques de pêche destructrices.

2- Engager une transition juste et écologique du secteur de la pêche 

Un groupement de chercheurs rassemblés par BLOOM a dressé un bilan socio-économique et écologique édifiant de la pêche industrielle française. Le chemin vers la pêche de demain est clair : accompagner la mutation du secteur vers une petite pêche côtière, à hauteur d’homme, à forte valeur ajoutée, créatrice d’emplois et minimisant autant que possible
son impact sur les écosystèmes et le climat.

3- Mettre fin aux subventions néfastes

La pêche industrielle dépend entièrement des subventions publiques qui ont contribué à la surcapacité des flottes, permis des engins de plus en plus puissants et ainsi engendré la surpêche.

BLOOM se bat pour faire cesser ces subventions néfastes, qui détruisent le climat, les écosystèmes marins et la pêche artisanale.  

4- Empêcher l’ouverture de nouveaux projets fossiles 

L’océan subit les conséquences du réchauffement climatique de plein fouet. Alors que nous devons réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre pour préserver les conditions de vie sur Terre, les entreprises de l’industrie des hydrocarbures continuent d’ouvrir de nouveaux projets fossiles, notamment dans l’océan.

L’enjeu est donc de remettre les recommandations scientifiques au centre du débat et d’obtenir la fin des nouveaux
projets fossiles et leur interdiction dans la loi.

Les prochaines années sont déterminantes pour l’avenir de l’océan et du climat, c’est maintenant ou jamais.

Rejoignez le combat.